
L’auxiliaire de vie vient en aide aux personnes fragilisées, dépendantes, qui connaissent temporairement des difficultés dues à l’âge, à la maladie, au handicap ou ayant des difficultés d’ordre sociales. Il assiste ces personnes en difficulté par un maintien à domicile en réalisant des tâches essentielles de la vie quotidienne pour le maintien, la stimulation et la restauration de leur autonomie.
En quoi consiste le métier d’auxiliaire de vie ?
Les auxiliaires de vie se voient effectuer de nombreuses tâches exigeant des compétences très diverses. Ces derniers viennent offrir leur aide aux personnes en difficultés en effectuant les actions quotidiennes trop laborieuses pour des personnes en difficulté physique ou mentale. Cela peut comprendre :
- la préparation et la prise des repas,
- le ménage,
- la gestion des démarches administratives ,
- les courses, etc.
Si le besoin se fait sentir, l’auxiliaire peut même avoir à laver, nourrir et habiller les personnes. En effet, les modalités d’intervention sont en fonction du degré de dépendance. Cela sera décidé au cas par cas.
Les personnes en difficulté sont souvent très solitaires. Il faut des lors les stimuler et enrichir leur vie sociale et relationnelle et leur éviter l’isolement. Cela passe par les sorties et les distractions en tout genre. Il faut aussi les inciter à prendre soin de leur apparence en les épaulant lors du coiffage, du maquillage, du choix des vêtements, etc. dans le but de restaurer graduellement leur autonomie et d’accroitre leur estime de soi.
Les AVS doivent savoir s’adapter à la personne et mettre en place un accompagnement conçu spécialement pour chaque situation : ils doivent aider la personne ou se substituer à elle si elle est incapable d’agir seule. Ils ont donc la responsabilité d’identifier les capacités, les besoins, les attentes et les difficultés des personnes aidées.
La formation au métier d’auxiliaire de vie
Les métiers de l’aide à domicile sont accessibles par un 1er niveau de qualification qui consiste en l’obtention du diplôme d’état d’accompagnement éducatif et sociale (DEAES) de niveau CAP. Ce nouveau diplôme vient remplacer depuis 2016 le Diplôme National d’Aide à la Vie Sociale (DEAVS) ainsi que le Diplôme national d’assistance médico-psychologique (DEAMP).
La sélection pour la formation se fait sur dossier et épreuve orale. En effet, il n’est pas exigé d’avoir un niveau de qualification. Certains cas particuliers sont dispensés d’épreuves d’entrée en formation. Ces derniers sont les candidats titulaires (de tout ou en partie seulement) du DEAES, du DEAVS ou du DEAMP relevant des anciennes dispositions.
La formation peut durer 10 à 24 mois. Elle se compose d’une partie théorique et d’une partie pratique. Elle comporte au total 1407 heures dont 546 heures pour la formation théorique et 840 pour la pratique. Il y a la possibilité d’additionner 21 heures à la partie théorique afin d’obtenir l’AFGSU 2.
Il y’a aussi la possibilité d’obtention du diplôme d’état de technicien de l’intervention sociale et familiale en suivant une formation et bénéficier d’un allègement. Le même principe s’applique lors de la préparation du diplôme d’aide-soignant.
Perspectives d’embauche pour un auxiliaire de vie
Le secteur de l’aide à domicile connait une forte croissance ces derniers temps. Certains facteurs tels que l’allongement de la durée de vie ou encore les dispositifs d’aide aux personnes en difficulté créent une forte demande et un besoin accru d’auxiliaire. Ce qui facilite la recherche d’emplois pour les fraichement diplômés.
L’un des débouchés classiques pour un auxiliaire de vie sociale sont les associations d’aide à domicile. Nombreux aussi sont les AVC sollicités par les collectivités locales. En effet, les centres communaux d’action sociale, dépendant des mairies, s’occupent de la gestion d’aide sociale. Sans oublier les quelques particuliers qui prennent la peine d’embaucher directement des auxiliaires.